18 Février 1947 - 24 Février 2007

\"Car plus je parle de lui, plus encore son souvenir est en moi; Aussi mes entrailles sont émues en sa faveur\"

Jérémie 31 : 20

\"L'Eternel est mon berger ; je ne manquerai de rien\"

Ps. 23 : 1

\" La nouvelle que nous avons apprise de lui, et que nous vous annonçons, c'est que Dieu est lumière, et qu'il n'y a point en lui de ténèbres.\"

1 Jean 2;5

POURQUOI CE SITE ?

 

 

 

Alfred, tu fus le premier compagnon en spiritualité que j'ai rencontré en Maçonnerie, dans le sens d'un croyant en Dieu, au Dieu Vivant des Ecritures. Je me souviens de nos conversations sur la Bible, les religions. Beaucoup de choses nous différenciaient, les origines, la religion, tu étais Protestant, je suis Saint des Derniers Jours, mais nous avions la même fonction celle d'Ancien, dans nos deux religions respectives,  et quelque chose nous unissait dans une quête commune, et c'était le maillon solide de la Franc-Maçonnerie.

 

Nul autre que toi n'avait cette finesse à parler des choses de Dieu, et tu connaissais en ton cœur le secret de la Rose. Nous avons partagé le pain et le vin, voici plus de 10 ans, ensemble, en ton Temple de la rue de Lille. Nous étions en cercle, et nous partagions le sacrement, dans la Fraternité, par delà nos différences.

 

Nous avions partagé un merveilleux repas, dans le XIVe arrondissement, où nous avions discuté des problèmes de l'Afrique, de la Foi, du Monde, ta culture était grande, et ta soif de connaissance inextinguible.

 

Tu m'as fait lire des travaux émanant de ta plume, qui valaient bien mieux que certains de ceux j'aurai pu lire dans ma vie, et ils mérirent d'être connus, c'est pourquoi, j'essaierais d'en placer ici, à ta mémoire mon Ami, mon Frère en Christ et en Hiram.

 

Dans le cœur de très nombreux frères, que cela soit en Maçonnerie ou en Religion, ton souvenir restera, souvenir qui fait que tu vis encore et pour très longtemps parmi nous.

 

Quelquefois tu fus incompris, car certains se basaient sur des sentiments superficiels, des apparences, mais les apparences sont trompeuses.

 

Tu as même partagé à la fin des années 1990 une véritable quête du Saint Graal avec d'autres frères, autour d'un petit groupe que nous avions formés. Un groupe en recherche qui voulaient aller plus loin… Car tu aimais aller plus loin, toujours plus loin, un peu comme le Goéland dans le livre de Richard Bach « Jonathan Livingstone le Goéland ».

 

Dans les épreuves que tu as eu, tu ne t'es jamais plaint, jamais, comme Job dans la Bible, faisant preuve d'une grande Foi jamais remise en question et d'une force morale, qui force l'exemple et l'admiration.

 

Mon Frère tu es maintenant dans le monde céleste, dans l'attente de la seconde venue du Christ, sur la Terre, puisse ton séjour être celui de délices. Nous nous retrouverons à la fin des temps.

 

Avec beaucoup d'amour Fraternel et d'amitié.

 

Ton Frère à qui tu manques.

 

Emile Robert dit « Jonathan » Giné